lundi 12 mai 2014

Réponse au Parti communiste


La cellule camarétoise du parti communiste a distribué un tract dans lequel elle reproche à Philippe de Beauregard d'avoir développé "une vision totalitaire des faits historiques" dans son discours prononcé à l'occasion de la commémoration du 8 Mai.

Sa faute, selon le parti communiste : avoir rappelé que la chute de la barbarie hitlérienne avait été suivie pour les peuples d'Europe de l'est par une longue nuit de 45 ans marquée par l'horreur du goulag et des déportations de masse.

A son hommage à la résistance contre l'occupant nazi, Philippe de Beauregard a tenu également à associer les combattants français morts pour la liberté en Indochine contre le Vietminh communiste. On célébrait en effet le 7 mai le 60ème anniversaire de la chute Dien Bien Phu.

Il n'en fallait pas plus pour que les communistes voient dans cette allocution la marque des "héritiers du pétainisme et de la collaboration usurper les symboles du patriotisme et de la résistance française".

En fait de résistance, rappelons quelques vérités historiques qui ne sont pas sujettes à discussion.

Du mois d'août 1939 au 22 juin 1941, l'Allemagne nazie et l'URSS communiste ont été liées par un pacte de non-agression conclu dans l'objectif de démembrer l'Europe entre les deux grandes puissances.

En France, le parti communiste a appliqué à la lettre les consignes de Moscou, allant parfois même au-delà puisque le PC a distribué des tracts appelant "les soldats français à fraterniser avec les ouvriers allemands" au moment même où l'armée allemande envahissait notre pays !

L'attitude pendant la guerre des chefs du parti communiste illustre cette amitié germano-soviétique.

Mobilisé en septembre 1939, Maurice Thorez a déserté un mois plus tard à la demande du secrétaire de l'Internationale communiste, le russe Dimitrov. Il a passé ensuite toute la guerre à Moscou et n'est rentré en France que le 27 novembre 1944 pour prendre la tête du Parti communiste.

Autre grande figure du parti communiste, Jacques Duclos a lui aussi quitté le territoire national en septembre 1939 et s'est installé à Bruxelles au siège de l'Internationale. Il est rentré en France en juin 1940, pas pour faire de la résistance, mais pour négocier avec l'occupant nazi la reparution du journal communiste l'Humanité ! Les Allemands y sont favorables, mais le projet échoue en raison de l'opposition de Vichy. Jacques Duclos entre alors dans la clandestinité et prend la direction du Parti communiste et de ses éditions. Mais là encore, pas pour faire de la résistance. Parmi les brûlots qu'il publie figure ainsi une condamnation sans appel de l'appel du 18 Juin : "Le Général De Gaulle et autres agents de la finance anglaise voudraient faire se battre les Français pour la City".

La vérité historique est sans pitié pour les donneurs de leçons…

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