mercredi 22 juillet 2015

Droits des Etats, devoirs des migrants


Un message sur les migrants, signé par trois évêques (Mgr Dognin, Mgr de Dinechin, Mgr Blaquart) a été lu le dimanche 21 juin dans certaines paroisses. En demandant un changement de regard sur les migrants, ils appellent les citoyens, les familles, l’Etat et les collectivités locales à accueillir plus d’immigrés.
En tant qu’élu local et en tant qu’homme, je ne peux rester insensible à la souffrance humaine quelle qu’en soit la victime. Mais je ne peux pas cautionner cette vision partiale, incomplète et utopique de l’immigration.
Lorsque ces évêques affirment que « la France est un pays de migrations réussies », ils ne se rendent pas compte que depuis les années 1970, l’intégration des vagues d’immigration successives est un échec manifeste. Notre société se communautarise, des quartiers entiers sont devenus des zones de non-droit. Débordées par le nombre, nos institutions ne peuvent pas fournir emplois, logements, aides sociales ou éducation décents à la population immigrée.
Ils considèrent également, encore une fois à tort, que leur position est celle de l’Eglise toute entière. Je les renvoie alors au message du pape Jean-Paul II, repris par le pape Benoît XVI (message pour la 97ème Journée mondiale du migrant et du réfugié, 2010) : « (…) Les Etats ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières, en garantissant toujours le respect dû à la dignité de la personne humaine. En outre, les immigrés ont le devoir de s’intégrer dans le pays d’accueil, en respectant ses lois et l’identité nationale. Il faudra alors concilier l’accueil qui est dû à tous les êtres humains, spécialement aux indigents, avec l’évaluation des conditions indispensables à une vie digne et pacifique pour les habitants originaires du pays et pour ceux qui viennent le rejoindre ».
Eh oui, les Etats ont aussi des droits et les migrants ont aussi des devoirs !
  Philippe de Beauregard

mercredi 8 juillet 2015

L'hebdomadaire "Famille chrétienne" revient sur la consécration de Camaret

Un maire du Vaucluse consacre sa ville au Sacré-CœurARTICLE | 12/06/2015 | Par Élisabeth Simonneaux

À Camaret, la place de l’église.
©DR
Philippe de Beauregard et le curé, le Père Pascal Mamba, placent Camaret-sur-Aigues sous la protection du Sacré-Cœur de Jésus, le jour de sa solennité.
Politiques et religieux ne font pas bon ménage, dit-on. Et pourtant… en fin d’après-midi, ce vendredi 12 juin 2015, le maire de Camaret-sur-Aigues (Vaucluse) consacre sa ville au Sacré-Cœur. Démarche particulière, personnelle, par laquelle Philippe de Beauregard veut placer sa ville sous la protection du Sacré-Cœur, et « s’engage à prendre des décisions conformes à l’enseignement de l’Église ». Le choix de la date n’est pas anodin, puisque ce jour est celui de la solennité du Sacré-Cœur.
À l’origine du projet, le Père Pascal Mamba, curé de la paroisse, et le maire. Dans une région « assez catholique, avec une tradition chrétienne bien ancrée », les paroissiens de la ville ont été « conquis par le projet ».
Après une messe célébrée à la paroisse, le maire lit le texte officiel qui date de 1890. « Nous vous consacrons, Sacré-Cœur de Jésus, cette partie de la terre de France […] vous inspirerez les actes de notre administration, et rien de contraire à vos saintes lois ne sera décrété en cette commune ».
Cette démarche a déjà été réalisée dans diverses communes telles que Montpellier, Lyon, Marseille, Orange et Toulon, à laquelle Philippe de Beauregard était présent.
Apparu à sainte Marguerite-Marie au XVIIe siècle, le Sacré-Cœur a dit vouloir « régner dans le palais du roi de France, être peint dans ses étendards et gravé sur les armes ». Si la République actuelle n’a pas réalisé ce souhait, l’exemple de Camaret-sur-Aigues est un beau message d’espérance.

Élisabeth Simonneaux

Consécration de Camaret au Sacré-Coeur de Jésus : Philippe de Beauregard réplique aux attaques